C’est ce qu’a indiqué le ministre gabonais du Commerce, au cours de la conférence de presse tenue par le gouvernement le samedi 29 mai 2021, au lendemain de l’adresse à la Nation du Président Ali Bongo Ondimba sur les mesures d’allègement de l’état d’urgence sanitaire.
En effet, lors de son intervention, le ministre des PME a clairement déclaré que l’ouverture des bars, salles de sport et de jeux, se fera dès le samedi 29 mai et la mise en quarantaine des voyageurs internationaux entrant sur le territoire national se fera à partir du 15 juin prochain.
Pour se faire, « l’élaboration d’un cadre juridique réglementaire s’articulant autour d’un projet d’arrêté ainsi qu’un cahier de charge à l’endroit des hôteliers qui prendront part à ce programme est effective ».
« Le cahier de charge a fait l’objet de diffusions aux professionnels de l’hôtellerie regroupés essentiellement au sein du club tourisme de Libreville », a précisé le membre du gouvernement.
Le ministre du Commerce a tenu « néanmoins à préciser que cette offre s’adresse à tous les hôteliers du Grand Libreville sous réserve du respect du protocole conçu à cet effet. Lequel protocole sera largement diffusé sur les supports de communication du gouvernement notamment ceux du ministère du Commerce et du ministère du Tourisme, particulièrement l’AGATOUR. »
Par conséquent, « tous les hôtels sont invités à participer à ce programme de quarantaine. La seule exigence, c’est le cahier de charges qui leur ai transmis et leurs capacités à respecter ce cahier de charge ».
Par ailleurs, à l’occasion de cette mesure, le ministère du Commerce a mis en place une plateforme de réservation de chambre en ligne. Cette plateforme devra fournir aux voyageurs une information exhaustive sur l’offre hôtelière disponible. Elle mettra en relation les voyageurs, les hôteliers et le centre Gahouma pour le suivi de l’état des voyageurs et la délivrance de leur test au bout de 24 h, soit par mail, soit par SMS ou WhatsApp.
Enfin, les voyageurs qui auront malheureusement été diagnostiqués positifs seront pris en charge dans les structures dédiées de l’État.