Après examen de tous les éléments discréditant soumis par la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA), la Confédération Africaine de Football (CAF) n’a pas jugé recevable les accusations de falsification de l’identité du joueur de la part de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT).
Cette décision de la CAF intervient alors que la FECOFA avait porté plainte auprès de l’instance du football africain, dénonçant « qu’une fraude a été orchestrée sur l’identité du joueur GUELOR KANGA enregistré par la FEGAFOOT comme étant citoyen originaire du Gabon ».
Dans la plainte soumise à la CAF, la FECOFA prétend que la vraie identité du joueur serait KIAKU KIAKU KIANGANI Guelor et qu’il serait né le 08 octobre 1985 à Kinshasa et ce dernier serait de facto d’origine Congolaise.
Aussi, « elle soutient que l’enregistrement du joueur au sein de la FEGAFOOT comme joueur international évoluant avec la fédération Gabonaise de Football serait frauduleux et que son éligibilité devrait être remise en cause ».
S’étant saisi du dossier, la CAF, par l’entremise de son jury disciplinaire a ouvert une enquête et a invité les différentes parties à fournir les preuves qui seraient en leur possession.
Affaire Kanga Guelor: la RDC déboutée ⚽️??? pic.twitter.com/ACagvbWpKK
— Fédération Gabonaise de Football – FEGAFOOT (@fegafoot_gabon) May 26, 2021
Afin de mieux saisir la portée des prétentions et des preuves soutenues par les parties prenantes, la CAF a également procédé à leurs auditions par visioconférence, pour cause de Covid-19.
Les parties concernées ayant présenté leurs preuves à la Fédération Africaine de Football, il en ressort que le joueur Guelor Kanga Kaku est enregistré sur le système CMS de la CAF comme étant de nationalité Gabonaise et ayant participé depuis 2008 à l’ensemble des compétitions de la CAF avec l’équipe nationale du Gabon et les équipes Gabonaises en compétitions interclubs.
Par conséquent, « le Jury Disciplinaire estime que les prétentions de la FECOFA ainsi que les éléments présentés par cette dernière n’ont pas été jugés probants et suffisants pour établir la matérialité d’une falsification de l’identité du joueur de la part de la FEGAFOOT ; En outre le jury disciplinaire n’a pu constater aucune irrégularité concernant l’éligibilité du joueur en question ni de son enregistrement au sein de la CAF ».
Malgré cette décision de l’instance du football africain, la partie non satisfaite peut faire appel conformément aux dispositions des articles 54, 55, 56, 57 et 58 du Code Disciplinaire de la CAF.
(Avec Gabon 24)