En ouverture des travaux, le Chef de l’Etat gabonais a dit toute sa détermination pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le choix du Gabon pour abriter ces assises n’est pas un fruit du hasard. « C’est la reconnaissance du rôle décisif joué par notre pays dans la lutte contre les dérèglements climatiques » avait déclaré Ali Bongo Ondimba dans un tweet, quelques jours avant la tenue de ces assisses.
Le Gabon est situé en plein cœur de la forêt tropicale d’Afrique centrale, appelée « le deuxième poumon de la terre », après l’Amazonie.
« La protection du climat est l’affaire de tous, partout, les dérèglements climatiques ravagent notre Planète. Mais l’Afrique, pourtant peu émettrice de CO2, est plus particulièrement touchée. Or les solutions existent, le Gabon, pour qui la lutte contre le réchauffement climatique est une priorité absolue, est déterminé à les promouvoir et les mettre en œuvre. Que l’Afrique, berceau de l’humanité, soit celle qui la sauvera », a déclaré le Président de la République
Le Gabon était, en juin 2021, le premier pays africain à être rétribué par des fonds internationaux pour sa contribution à l’absorption du CO2 dans le monde grâce à ses programmes de préservation de sa forêt, dont sont recouverts 90% de son territoire.
Libreville plaide pour l’instauration dans le monde de crédits biodiversité sur le modèle des crédits carbone.
Ce cadre rassemble des gouvernements, du secteur privé, des villes, des communautés autochtones, des jeunes et la société civile. Ils débattront « renforcement de la résilience face aux risques climatiques, l’accélération de la transition vers une économie à faible taux d’émission et le renforcement des partenariats pour résoudre les problèmes urgents.
Le Gabon plaide pour l’instauration dans le monde de « crédits biodiversité » sur le modèle des crédits carbones.
Faible pollueur, le continent africain est la première victime du réchauffement climatique et demande à l’occasion de toutes les conférences climatiques aux grands pollueurs (pays fortement industrialisés) de compenser la préservation de la biodiversité africaine par des financements.