« La corruption entrave le développement de notre pays » a déclaré le Chef de l’Etat lors de son discours à l’occasion de la fête de l’indépendance du Gabon.
Voici quelques lignes du discours du Président de la République
« Je déterminé à lutter avec la plus grande fermeté contre ce Mal absolu. Un mal qui gangrène l’ensemble de la société, du bas jusqu’au sommet comme l’a montré l’actualité judiciaire la plus récente.
Elle n’épargne pas ceux qui ont un devoir renforcé d’exemplarité. Je veux parler de nos forces de l’ordre, singulièrement de nos policiers. Je n’ignore rien de certaines pratiques intolérables qui ont cours dans les rues de la capitale et dans les grandes villes du pays.
A ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau.
L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité. Vis-à-vis de ceux qui enfreignent la loi, qui foulent au pied la déontologie professionnelle, il faut être d’une extrême sévérité.
Je veillerai à ce que ce soit le cas. Car nos policiers, et nos forces de l’ordre d’une manière générale, doivent se concentrer sur leur mission.
Une mission impérieuse : assurer notre sécurité.
La sécurité est la première des libertés. Sans elle, les autres ne peuvent exister. Face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, j’ai également instruit le gouvernement de faire preuve d’une extrême rigueur.
Police et Justice doivent travailler main dans la main, et d’une main de fer, pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire.
Ce point également, je le suis personnellement de près. De même que nos efforts seront vains si nous ne luttons pas collectivement contre la corruption, ils seront vains pour développer notre pays si chacun n’y prend pas sa part.
Le Gabon est notre « bien commun ». Et le bien commun, c’est l’affaire partagée de l’Etat et de la population.
Nous devons donc veiller, chacun, à le préserver. L’Etat fait sa part.
Je fais ma part du travail. Chacun d’entre vous doit faire la sienne. Comment ? Par exemple, en faisant preuve de civisme ; en respectant les règles de vie commune. Ce sont les petits gestes du quotidien qui permettent d’obtenir de grands résultats. Il n’y a pas d’un côté l’Etat, de l’autre la population. Nous sommes tous dans le même bateau ; et nous naviguons dans la même direction. »