C’est ce qu’a indiqué la Présidente du Sénat Gabonais dans un post publié hier, mardi 22 juin, sur sa page Facebook en réponse aux 14 syndicats qui ont appelé les parlementaires à ne pas voter en faveur du projet de Code de travail qu’a transmis le gouvernement à l’Assemblée nationale au motif qu’il ne serait pas consensuel.
« les innovations apportées par ce nouveau code progressiste résultent d’un projet de réforme né du dialogue tripartite : État, représentants des syndicats des travailleurs et des employeurs », a rappelé la Présidente du Sénat aux syndicalistes.
Une position de Lucie Milebou-Aubusson épse. Mboussou qui vient confirmer les éclaircissements déjà apporter par le gouvernement à travers un communiqué ministère du Travail publié le lundi 21 juin 2021 (lire notre article).
Ainsi, il convient de noter que si Lucie Milebou Aubusson qualifie de « progressiste » ce nouveau Code, c’est parce qu’il vise, rappelle-t-elle, à « renforcer les principes de protections des droits de travailleurs, ouvrir le marché du travail formel à de nouvelles catégories de travail, protéger le travailleur de la précarité, codifier le télétravail, créer des contrats flexibles, consacrer le dialogue social et codifier l’exécution du service minimum obligatoire ».