Cela fait partie des réajustements évolutifs prévu dans le projet de loi de révision constitutionnelle adopté ce vendredi 18 décembre, en Conseil des ministres.
En effet, au Gabon tout comme c’est le cas depuis plusieurs années au sein des grandes démocraties telles que la Grande-Bretagne, les sénateurs ne seront plus tous élus au suffrage indirect par les élus locaux, mais certains d’entre eux seront nommés par le Président de la République.
Pour ce faire, le communiqué final du Conseil des ministres indique que « L’article 35 nouveau définit les deux modes de désignation des Sénateurs élus, pour une partie, au suffrage universel indirect, et pour l’autre partie, nommés par le Président de la République ».
Notons toutefois que bien que le communiqué final du Conseil des ministres n’ait pas précisé le nombre de sénateurs qui seront désignés par le Président de la République, plusieurs sources proches de la présidence de la République évoquent que le nombre de sénateurs concernés serait inférieur à 10 % sur les 52 sénateurs que compte le Sénat Gabonais depuis la révision de la Constitution intervenue à l’issue du dialogue politique inclusif d’Angondjé en 2017.