Marc Logan Tchango, nouveau Conseiller spécial du Président de la République, n’a pas manqué ce dimanche 11 octobre de félicité la Task force sur la dette intérieure du Gabon pour sa récente découverte au sujet des opérateurs économiques qui ont allégués de créances fantaisistes sur l’Etat.
En effet, le Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, a révélé la semaine dernière les premières conclusions de la Task force sur la dette intérieure mise en place en juin dernier à la demande du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, en disant que « sur la part de la dette intérieure déjà auditée, les deux tiers n’étaient pas justifiés et ont donc été abandonnés par les créanciers ». Une somme colossale qui équivaut à 241 milliards de FCFA sur 370.
Faisant suite à ces graves révélations, le Conseiller spécial du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, (récemment nommé) a déclaré le dimanche 11 octobre via sa page Facebook : «Qu’on se le dise sans détour, c’est un scandale financier de grande ampleur que nous venons de manquer».
Pour Marc Logan Tchango, il est clair qu’à travers leurs réclamations injustifiées, ces entreprises ont «tenté de voler l’État, et ainsi, d’abuser du contribuable gabonais». Aussi, le collaborateur du Président de la République estime que, «par respect pour [les compatriotes et les opérateurs économiques aujourd’hui asphyxiés] et leur courage, nous devons faire de la transparence et de la lutte contre l’impunité les deux bras de la gouvernance au Gabon».
S’il salue et encourage le travail de la task force sur la dette intérieure dont les premiers résultats de l’audit ont été jugés «probants» par le Coordinateur Général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, le Conseiller Spécial du Président de la République estime néanmoins que «ces efforts doivent se poursuivre pour faire advenir dans notre pays une mentalité axée sur la rigueur et l’intransigeance dans la gestion des affaires de la cité».
D’autant plus que cette plateforme, selon lui, «porte le témoignage de la volonté des plus hautes autorités du pays de rationaliser la gestion des deniers publics et de lutter contre la gabegie financière sous toutes ses formes».