C’est ce qu’a indiqué le Porte-parole de la Présidence de la République Gabonaise, lors de sa conférence de presse d’hier, lundi 31 mai. L’occasion pour ce dernier de mettre en garde les journalistes contre la déformation des faits par les réseaux sociaux. Explications de Jessye Ella Ekogha.
« Cette affaire est symptomatique de la dangerosité des réseaux sociaux. Il y a des informations qui ont abondamment circulé et qui ont interpellés les autorités. On apprend que des étudiants gabonais auraient été victimes de jets d’acide par nos frères sénégalais.
Suite à cette vidéo, notre ambassade à Dakar s’est rapprochée des auteurs de cette vidéo. Les premières informations qui ont été collectées auprès d’eux sont les suivantes. Ces étudiants revenaient à leur résidence suite à une soirée entre 2h30 et 4h00 du matin. C’est alors qu’ils ont été victimes d’une tentative de braquage. Lors de cette tentative de braquage, il y a eu un jet de produit.
Les étudiants ont été rapidement pris en charge par la police, puis ils ont été envoyés dans un hôpital de Dakar. Ils y ont subi des analyses. Fort heureusement, ces étudiants ne souffraient que de quelques blessures.
Quant au supposé jet d’acide, il s’agit en réalité de détergeant pour nettoyer le carrelage.
Encore une fois, je souhaite mettre en garde nos concitoyens sur ce qui est raconté sur les réseaux sociaux. Il y a parfois, pour ne pas dire souvent, trop souvent, un écart abyssal entre la réalité et la manière dont celle-ci est retranscrite sur ces réseaux sociaux.
Par ailleurs, il s’agit d’un fait isolé, d’un fait divers, et non d’une attaque à motivation xénophobe contre la communauté estudiantine gabonaise au Sénégal, ni d’un acte d’animosité d’un peuple vis-à-vis d’un autre. Mais le fait, pour certains, de l’écrire sur les réseaux sociaux peut amener à des conséquences dramatiques. Il faut donc que les gens fassent preuve de sens de discernement. »