Ayant pourtant reçu une autorisation exceptionnelle d’entrer au Gabon avec 10 personnes, pour assister aux funérailles de Fidel Andjoua Ondimba, le patriarche de la famille Ondimba, décédé dimanche dernier, c’est finalement avec 45 congolais armés que ce dernier souhaite rentrer de force sur le territoire gabonais.
Demi-frère du président Ali Bongo Ondimba, protégé du président congolais Denis Sassou Nguesso, Omar Denis Junior Bongo semble être prêt à tout pour se rendre dans le Haut-Ogooué afin de participer ce samedi 24 avril, aux funérailles de Fidel Andjoua Ondimba, frère de son défunt père, Omar Bongo Ondimba.
Une situation qui, aux dires de certains observateurs, pourrait dangereusement mener vers un affrontement entre le Gabon et le Congo à la frontière.
En cause, la décision – largement jugée irresponsable, a fortiori en cette période de Covid-19 – d’Omar Denis Junior Bongo de se rendre à Franceville accompagnée d’une délégation pléthorique : 45 hommes, des militaires pour la plupart, pratiquement tous armés.
Il faut signaler que pour faire face à cette situation, les effectifs de l’armée gabonaise ont été appelés en renfort. Plusieurs centaines d’hommes équipés sont venus se masser à la frontière entre les deux pays.