C’est ce qui a été indiqué par les autorités sanitaires hier, lundi 15 mars, lors du point complet sur la situation épidémiologique au Gabon.
En effet, selon ces mêmes autorités sanitaires, à ce jour, le Gabon compte 101 décès. Le 31 décembre dernier, il n’en comptait encore que 64. Ce qui signifie qu’en trois mois seulement, le virus a fait 37 décès, soit un tiers du total.
Aussi, le pays vient de franchir à nouveau la barre des 2000 cas actifs, c’est-à-dire positifs au même moment au Covid-19. A la date du lundi 15 mars, le Copil recensait 2064 actifs. Un chiffre jamais vu depuis juin l’année dernière, au plus fort de l’épidémie. Début décembre, ce chiffre était retombé sous la barre des… 75.
A cela s’ajoute l’explosion du nombre des hospitalisations et des réanimations : respectivement 90 et 27 à la date d’hier, quand bien même le système sanitaire gabonais, considéré comme l’un des plus efficaces en Afrique parvient à résister.
Rappelons que, considéré par l’OMS comme l’un des pays africains les plus efficaces dans la lutte contre le Covid-19, le Gabon est actuellement frappé par une seconde vague épidémique bien plus meurtrière que la première.
Une situation sanitaire très préoccupante qui justifie pleinement le durcissement récent par le gouvernement des mesures de restriction mais également à accélérer sur le front de la campagne vaccinale.
À cet égard, vendredi dernier, le Gabon a reçu ses 100 000 premières doses de vaccin du laboratoire Sinopharm. Des centaines de milliers d’autres sont attendues prochainement (Spoutnik-V, via le Covax, etc.).