Loin de l’étiquette de superintendant régissant le Palais présidentiel ou de conseiller-héritier que certains ont au départ tenté de lui coller, le Coordinateur Général des Affaires Présidentielles à réussi à s’afficher auprès de l’opinion publique comme l’homme du concret… Et ce, résultats à l’appui ! Démonstrations.
À la demande du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, le Coordinateur général des affaires présidentielles était vendredi dernier à l’université Omar Bongo de Libreville (UOB), la plus grande université du pays, qui, sous sa supervision, subit actuellement une cure de rénovation sans précédent depuis sa création en 1970.
De fait, amphithéâtres, salles de classe, bibliothèque et même le restaurant universitaire. Tout y passe ou presque. Montant total des travaux : près de 5 milliards de francs CFA.
C’est au coordinateur général des affaires présidentielles que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba s’est adressé pour lui confier le suivi des travaux. « Il s’agit de s’assurer que ceux-ci seront bien exécutés, qu’ils le seront dans les délais et qu’ils seront de qualité », comme l’a expliqué à des confrères, un des responsables d’une PME gabonaise qui, à l’instar de nombreuses autres, travaille sur le chantier de l’UOB.
Il faut dire que la confiance accordée au Coordinateur Général des Affaires Présidentielles par le Président de la République depuis sa nomination, vient de son efficacité dans le traitement des dossiers.
« Noureddin est quelqu’un de très pragmatique. Dès qu’on lui pose un problème, il commence par regarder d’abord quel est le résultat à atteindre, puis les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Il élabore ensuite un calendrier et passe à la phase d’exécution avec un suivi rigoureux semaine par semaine », a expliqué à des confrères, l’un des membres de la petite équipe, qu’il a réuni autour de lui à son arrivée.
En effet, depuis un an et demi, Noureddin Bongo Valentin s’est ainsi vu confier, outre la rénovation de l’UOB, la construction de centrales thermiques dans le pays afin d’accroitre l’offre d’électricité tout en inscrivant le pays dans la transition énergétique, la réfection ou la construction de plusieurs routes partout sur le territoire, mais aussi la relance du secteur de l’or, dont le potentiel est important, ou encore la question très sensible de la dette intérieure.
S’agissant particulièrement du dossier très sensible de la dette intérieure, Noureddin Bongo Valentin a, à la demande du président de la République, mis sur pied en milieu d’année dernière une task force sur le sujet et en a sélectionné les membres. Résultat : au bout de quelques mois, plus de 600 milliards de francs CFA ont été audités de manière très rigoureuse et les deux tiers de la dette intérieure ont été déclarés fictifs. Une culture du résultat sans précédent dans la gestion des affaires publiques au Gabon !