C’est ce qui a constitué l’objet de l’entretien accordé ce vendredi 5 mars par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, à l’Ambassadeur de France au Gabon. Un projet qui émane du Ministère de l’Éducation nationale dont le Ministre a bien voulu associer la partie française.
Le réseau d’écoles publiques conventionnées avec la France compte exactement six établissements. Ceux-ci sont répartis entre Libreville, Port-Gentil et Franceville. Pour Philippe Autié, l’Ambassadeur de France au Gabon, « ce sont des écoles gabonaises de très bon niveau, accessoirement homologuées éducation nationale française. »
La gouvernance de ces écoles subira donc une réforme. Ceci afin que l’Education nationale gabonaise joue le rôle qui lui revient dans la gestion dudit réseau. La France, pour sa part, retrouvera son rôle consultatif qu’elle avait « un peu perdu », selon le diplomate. Un accord franco-gabonais qui n’entamera nullement les prérogatives des parents d’élèves.
Il ajoute qu’elles ont la capacité d’exercer « un rôle d’entraînement pédagogique vis-à-vis des écoles publiques gabonaises. » Pour cette raison, ainsi qu’elles encadrent les « petits français et gabonais », la représentation diplomatique de la France lui accorde une place de choix.
L’accord bilatéral devrait être paraphé « avant la fin de ce semestre », précise sieur Autié. La France contribuera à la réhabilitation de ces six écoles en procédant à un financement adéquat.
( Avec le Service Presse écrite de la Primature Gabonaise)