Les policiers ne se sentent guerre soutenus par le gouvernement, d’autant que le président français, Emmanuel Macron, tient un discours ambiguë sur les supposés « violences policières », une expression très connoté qui plonge le pays dans un contexte particulièrement sombre ces dernières années.
À cela s’ajoute la complicité des médias publics, qui font une large place aux bavures policières mais sont moins prolixes sur certaines violences à leur encontre.
Quant au Garde des Sceaux, l’ancien avocat Dupont-Moretti, il semble plus vouloir défendre les « taulards » comme il le dit que les « honnêtes gens ». Résultat : la chaine pénale est totalement défaillante, laissant s’installer un sentiment d’impunité. En attestent deux affaires récentes qui ont défrayé la chronique : l’affaire Halima (une vieille dame juive défenestré) et l’affaire des policiers brûlés dans leur voiture près de Viry-Châtillon. Dans ces deux cas, les personnes mises en cause ont bénéficié d’une étonnante mansuétude de la part de la Justice.
Pourtant considérée hier comme un modèle, la France fait aujourd’hui office de repoussoir, y compris en Afrique où les nouvelles générations sont davantage attirées par le modèle asiatique qui combine compétitive économique, respect des traditions et sécurité.