Le très sérieux média en ligne La Libreville a publié jeudi 24 juin un article sous le titre « Journée internationale des veuves : Laurence Ndong tient des propos « révisionnistes » pour avoir son quart d’heure de gloire warholien ». Dans cet article, notre confrère La Librevile démêle pour vous le vrai du faux des propos de cette opposante radicale qui, dans une interview accordée au site Gabon Review, tente de dénier au Gabon la paternité de la Journée internationale des veuves. Extrait.
C’est une opération cousue de fil blanc.
A l’occasion de la Journée internationale des veuves ce mercredi 23 juin, l’opposante radicale Laurence Ndong, dont le militantisme se limite à quelques tweets, a fait un tandem avec le site Gabon Review, régulièrement épinglé lui sa propension à colporter des fake news (lire notre article), en vue de mener – ô surprise – une campagne de dénigrement contre les autorités.
Laurence Ndong y soutient que « contrairement au récit tronqué, la Journée internationale des Veuves est une initiative de Lord Raj Loomba et non de Sylvia Bongo Valentin ». S’en suit une tentative d’explication aussi alambiquée qu’empesée dont nous ferons grâce à nos lecteurs.
L’entourage de Lord Raj Loomba dément fermement les propos de Laurence Ndong
Contacté, le service de communication de Lord Raj Loomba dément fermement la version des faits développés par Laurence Ndong. En off, un de ses collaborateurs va jusqu’à qualifier les propos de l’opposante (dont il n’a jamais entendu parlé) d’ « histoires à dormir debout ». De fait, les assertions de Mme Ndong, que l’on peut qualifier sinon de révisionnistes à tout le moins de complotistes, relève davantage d’un règlement de comptes politiques que d’une volonté sincère de rétablir une quelconque vérité. A cet égard, on peut s’interroger sur le fait que Lord Raj Loomba, s’il s’était senti spolié, ait gardé pendant aussi longtemps le silence. En outre, pourquoi aurait-il fait le choix de se confier, directement ou indirectement, à Laurence Ndong qui à ses yeux est une « Miss Nobody » ?
Un mensonge répété ne fait pas une vérité
Tout cela, à l’évidence, ne tient pas. Et ça ne tient d’autant moins que la version de l’Organisation des Nations Unies, qui seule fait foi, est très différente des affabulations de Mme Ndong. La voici en effet : si en 2005 une campagne a bien vu le jour pour soutenir les veuves, sa portée se limitait au seul Royaume-Uni. Car c’est bien, cinq ans plus tard, la résolution A/RES/65/189 du 21 décembre 2010, présentée par le Gabon suite à un long et fastidieux travail de plaidoyer de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, qui a donné à cette journée une dimension véritablement internationale. A l’époque, cette résolution, qui instaurait officiellement le 23 juin comme Journée internationale des veuves, a été adoptée à l’unanimité des 193 Etats membres réunis en assemblée générale. Pour s’en convaincre, il suffit de se rendre sur le site officiel de l’ONU qui retrace cet historique dans le détail (lire l’article).
La résolution A/RES/65/189 du 21 décembre 2010 reste à ce jour l’un des plus grands faits d’armes diplomatiques du Gabon. Et c’est à Sylvia Bongo Ondimba qu’il le doit. Dans les archives de l’ONU, le Gabon et le nom de sa première dame sont pour toujours associés à la résolution qui a instituée la célébration d’une journée internationale pour promouvoir les droits des veuves. N’en déplaise à Laurence Ndong (et à Gabon Review), un mensonge répété ne fait pas une vérité.
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