C’est par le biais d’un communiqué de presse publié ce 26 novembre, que la Présidence de la République Gabonaise a apporté un démenti sur la publication du journal la ‘’Lettre du continent’’ faisant état de ce que le troisième fils du président Ali BONGO ONDIMBA, le nommé Bilal aurait interrompu ses études qu’il menait aux Etats-Unis pour intégrer la force chargée de la sécurité du Palais.
Faisant suite à cela, la Présidence gabonaise a également annoncé que dorénavant, des plaintes seront systématiquement déposées, au Gabon comme à l’étranger, à l’encontre des personnes diffusant des informations à caractère mensonger et diffamatoire dans les médias, sur les réseaux sociaux ou autres. Nous vous reproduisons ci-dessous le communiqué dans sa version in extenso.
« Dans son édition du 25 novembre 2020, La lettre du continent a cru bon d’écrire que « Bilal, troisième fils du président gabonais Ali Bongo a interrompu les études qu’il menait aux Etats-Unis pour intégrer la force chargée de la sécurité du Palais du Bord de mer et de tout le staff présidentiel. »
Cette allégation, émanant d’une publication qui de longue date a fait du « Gabon bashing » son fonds de commerce, est en tout point mensongère. A telle enseigne qu’elle interroge sur les motivations réelles de son ou de ses auteurs, manifestement très éloignées du noble travail journalistique consistant à informer l’opinion en rapportant des faits avérés et non fantasmés.
Face à la recrudescence de la diffusion d’informations à caractère mensonger et diffamatoire visant notamment les institutions de la République et les personnes qui les incarnent, des poursuites judiciaires seront désormais engagées systématiquement contre toute personne auteure ou complice de cette diffusion, au Gabon et à l’étranger, conformément aux textes en vigueur.
Ce sera le cas en l’espèce.
Les libertés d’expression et de l’information, consacrées par la Constitution, ne sauraient justifier que des actes portant atteinte à l’honneur et à la dignité des institutions et des citoyens, tout aussi protégés par la Constitution, demeurent tolérés et impunis. »