C’est ce qui ressort de l’interview donnée ce mercredi 14 octobre au quotidien L’Union, par le président de la Confédération Patronale Gabonaise, Alain Bâ Oumar.
Cette prise de parole très attendu du patron des patrons gabonais, Alain Bâ Oumar intervient plus d’une semaine après les révélations du Coordinateur Général des Affaires Présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, sur le fait que deux tiers de la dette déjà auditee par la Task Force sur le règlement de la dette intérieure de l’État se sont avérés fictifs, soit 241 milliards de francs CFA sur 370 milliards de francs CFA.
À travers cette interview, le patron de la Confédération Patronale Gabonaise, Alain Bâ Oumar, a tenu à condamner les entreprises qui ont abusivement tenté de se faire payer des créances fictives au frais du contribuable. « La CPG, dont l’attachement aux valeurs d’intégrité et de bonnes pratiques est clairement affirmé dans son Code d’éthique auquel a souscrit chacun de ses membres, ne saurait encourager dans ses rangs de telles pratiques », a-t-il déclaré.
Aussi, Alain Bâ Oumar a saisi cette occasion pour appelé les autorités gabonaises à la publication de la liste des entreprises frauduleuses épinglées. « Nous attendons la publication officielle de la liste des entreprises concernées par cette annonce », a-t-il assuré au journaliste de l’Union.
Cette interview raisonne indéniablement comme un moyen pour le patron de la Confédération Patronale Gabonaise de se désolidariser de ceux qui se sont livrés à ces pratiques hautement répréhensibles.
Tous les regards se tournent désormais vers la réaction, également très attendue jusqu’à maintenant, de Jean-Jacques Evouna.