La place de la question constitutionnelle dans le débat politique est une singularité dans tout État démocratique, comme le nôtre.
Grâce à la Constitution, la continuité de l’Etat est assurée.
Cependant, toute Constitution doit évoluée et surtout savoir s’adapter aux nouvelles exigences démocratiques et aux évolutions de la société.
Notre pays, le Gabon, doit, effectivement, faire preuve, comme il l’a souvent bien fait, d’une grande faculté d’adaptation à travers de nouveaux ajustements de notre Constitution.
La question constitutionnelle est, en fait, une autre façon de poser indirectement, à juste titre, la question du rôle de l’État dans notre pays. C’est en ce sens que les nouveaux ajustements constitutionnels actualisent, à raison, l’esprit de notre République, en alliant efficience, efficacité, démocratie, et en garantissant la cohésion majoritaire.
Ils renforcent l’autorité de l’État en dotant notre pays d’institutions en phase avec une nouvelle conception du rôle de l’Etat, plus régalien, plus efficace, plus efficient et orienté sur le long terme.
L’inspiration de ces nouveaux ajustements est bonne et il reste aux Partis politiques de structurer objectivement et lucidement le débat d’idées, et non de s’attarder sur des pseudos – symptômes, ce qui n’est malheureusement pas nouveau.
Puisque, Tous, nous aspirons à la modernisation de la vie politique dans notre pays, soyons alors de véritables interfaces de contribution et de mobilisation entre nos militants et l’action publique.
Par Éric DODO BOUNGUENDZA, Secrétaire Général du PDG.