Le conseil gabonais du patronat (CGP) de Francis Jean-Jacques Evoung et la Confédération patronale gabonaise (CPG) d’Alain Ba Oumar sont les principaux concernés par l’annulation de 241 milliards de dette fictive. Il serait de bon aloi que leurs présidents radient ces entreprises véreuses et saisissent la justice pour avoir tenté de ternir la réputation du CGP et de la CPG, mais jusqu’à rien, silence radio.
On se souviendra qu’en 2017, la confédération patronale gabonaise avait entamé des discussions avec une institution financière internationale afin de procéder au règlement de l’intégralité de la dette intérieure en contrepartie d’un accord dûment signé avec l’Etat. Les questions qui taraudent les esprits sont de savoir, si ces responsables avaient bien examiné l’ensemble de la dette, les factures ont-elles été expertisées? Si oui, par quel cabinet? Quid de l’effectivité des prestations facturées? Auquel cas, ils (CGP et CPG) seraient tout aussi comptables que les auteurs de factures fictives pour concussion ou complicité de tentative de distraction de deniers publics.
Rappelons qu’en mai dernier, Francis Jean-Jacques, le leader du Conseil gabonais du patronat invitait le gouvernement à éponger totalement l’ardoise due aux entreprises locales. A ce jour, l’on constate que si cette annulation de 70% de la dette intérieure semble interpeller de nombreuses personnes, Alain Ba Oumar et Francis Jean-Jacques Evouna restent de marbre de leurs côtés. Quoiqu’il en soit, la CPG et le CGP devront bien répondre pour avoir défendu bec et ongle des sommes qui n’étaient pas toujours justifiées.