Le Gabon est frappé ces derniers temps par une série de secousses sismiques. La dernière en date est survenue cette nuit vers minuit, à 36 km de Lambaréné, chef-lieu du Moyen-Ogooué dans le centre du pays.
En effet, d’une magnitude de 5,4 sur l’échelle de Richter, le séisme de cette nuit s’est produit à la suite de celui intervenu le 6 mars dernier dans les villes de Fougamou, Lambaréné et Ndjolé.
Réagissant sur son compte Twitter, le ministre de l’Environnement, Lee White a indiqué que le Gabon ne risquait pas de secousses sismiques plus fortes car « contrairement à d’autres pays, comme le Maroc et sa région d’Agadir, il n’est pas traversé par de grandes failles ».
Il faut signaler que d’après plusieurs spécialistes, parmi lesquels le Centre allemand de recherches en géosciences, ce phénomène est tout à fait normal. Il est lié à la tectonique des plaques. L’Atlantique continue en effet de s’ouvrir et repousse de part et d’autre les continents africain et américain. Les failles en s’écartant provoque des tremblements. Mais, comme l’a indiqué le ministre gabonais de l’Environnement sur Twitter, contrairement à d’autres pays (Maroc, Japon, etc.), le Gabon n’étant pas traversé sur son territoire par des failles, il ne subit que les contrecoups de ce phénomène, ce qui se traduit ponctuellement par des secousses sismiques de faible ou moyenne magnitude.