Le porte-parole de la Présidence de la République s’est entretenu avec la presse le lundi 31 mai 2021 au palais du bord de mer. L’occasion pour lui de revenir sur une polémique pour le moins indécente créée par l’activiste proche de l’aile la plus radicale de l’opposition, Marc Ona Essangui, autour de cette tragédie survenue samedi dernier à Mékambo.
« On a des éco-gardes qui sont sur le terrain, qui travaille à préserver le patrimoine naturel de notre pays. Sur le conflit homme-faune, il y a plusieurs projets, plusieurs programmes qui ont été mis en place comme des barrières électriques pour protéger les plantations.
La volonté du Président de la République est que l’on accélère la mise en œuvre de ces programmes afin de prévenir de telles tragédies.
Des discussions sont en cours avec une grande ONG, très qualifiée, qui a mis en place des programmes identiques dans d’autres pays pour limiter au maximum ces conflits homme-faune.
Ce sera au ministère de l’Environnement de communiquer à ce sujet, en particulier sur le calendrier de mise en œuvre des actions à entreprendre dans ce cadre afin que l’on en arrive plus à de telles extrémités », a déclaré Jessye Ella Ekogha lors de sa conférence de presse.
Pour rappel, samedi 29 mai à Mékambo, un éco-garde du parc national de Mwagna a été tué du tir à bout portant. Il y a eu également plusieurs blessés du côté des forces de l’ordre. Une situation qui s’explique par la récurrence de conflits faune-humains dans cette localité de l’Ogooué-Invido.
Aussitôt après le drame, Marc Ona Essangui, un activiste proche de l’aile la plus radicale de l’opposition, avait tenté, comme souvent, de créer une polémique sur les réseaux sociaux en s’en prenant au ministre de l’Environnement. Une aigreur qui s’explique par le fait que son ONG, The Brainforest, très peu active sur le terrain, n’a pas été retenue par l’Etat, qui lui a préféré une organisation bien plus qualifiée et expérimentée, pour collaborer sur cette problématique de gestion des conflits homme-faune.
Mal lui en a pris : selon les premières constatations de l’enquête, l’enseignant qui a tiré sur l’éco-garde samedi le blessant mortellement appartiendrait à un réseau de braconniers qui sévissait depuis plusieurs mois à Mékambo et dans ses environs.
(Gabao Post avec La Libreville)