C’est l’une des déclarations faites par le porte-parole de la Présidence de la République lors de sa conférence de presse de ce lundi 1er mars, notamment en réponse à une question sur une comparaison de dangerosité entre le Palu et la Covid-19 dont certains fustigent le caractère drastique des mesures. Nous vous reproduisant ci-dessous l’intégralité de sa réponse, empreinte de bon sens et de pédagogie.
« On ne peut pas comparer la Covid-19 au paludisme. Je vais l’illustrer simplement. A travers la contagiosité. Je ne pense pas que vous attraperez le Palu en serrant la main à quelqu’un ou en étant à ses côtés. Si dans le monde, tous les pays ont pris des mesures drastiques par rapport à ce nouveau virus, c’est qu’il est dangereux. On le constate actuellement avec la seconde vague et un pic de contaminations, une hausse importante du nombre de cas graves qui entrainent une forte augmentation du nombre des hospitalisations et des réanimations, ainsi qu’une hausse très forte du nombre de décès. Même les jeunes aujourd’hui sont moins épargnés.
Ainsi, si des mesures drastiques sont prises, des mesures exceptionnelles mises en place, c’est au nom du principe de précaution et de protection de la population. Nous sommes dans une situation critique que personne, partout dans le monde, n’a anticipé. Il revient à l’Etat de prendre toutes les mesures pour protéger la population, s’assurer que la qualité de la prise en charge entraine le taux élevé de guérison que nous connaissons, que l’on puisse passer rapidement cette mauvaise période et que l’on reprenne dès que possible le cours normal de nos vies. »