Le cartel, associé à la Russie, tenait ce lundi une visioconférence pour décider de la quantité de brut à remettre sur le marché en ce début d’année. Une réunion qui influence déjà sur les cours du pétrole.
En effet, après des heures de réunion en visioconférence, l’Opep et ses alliés, dont fait partie le Gabon, n’avaient toujours pas trouvé de terrain d’entente lundi soir. Plusieurs membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, emmenée par l’Arabie saoudite, s’opposaient à une nouvelle hausse en février de la production de brut.
Ainsi, seule la Russie, leader des dix alliés de l’Opep, et le Kazakhstan ont été autorisé à augmenter leurs quotas de production. L’objectif pour le cartel de producteurs réunis sous la bannière « Opep + » est d’ajuster l’offre d’or noir à une demande sabrée par la pandémie de Covid-19 et dont la reprise est incertaine.
Pour rappel, début décembre dernier, une réunion Opep + avait ouvert la voie à un retour progressif de 2 millions de barils par jour sur le marché au cours des prochains mois. Cette stratégie s’était traduite par un premier palier de 500.000 barils quotidiens supplémentaires en janvier et par une promesse de rendez-vous chaque début de mois.
Les producteurs cherchent à soutenir le prix du brut. Celui-ci a plongé en 2020 de près de 70 dollars pour le baril de Brent en janvier, à 18 dollars au printemps. Il avait retrouvé, ce mercredi, son plus haut niveau depuis début mars dernier.