C’est ce jeudi que devait s’ouvrir le procès de l’ancien directeur de cabinet du Président de la République pour « faux et usage de faux ». Explications.
L’ex-directeur de cabinet du Président de la République (2017-2019), déjà mis en examen dans le cadre de l’opération anti-corruption Scorpion, doit comparaître incessamment devant le tribunal correctionnel. La Justice le soupçonne d’avoir falsifié son acte de naissance.
Problème : l’un des doyens du Barreau de Libreville, Me Jean-Paul Moubembé, a été appelé en renfort par Brice Laccruche Alihanga pour assurer sa défense.
Jusqu’alors, c’est Me Anges Kevin Nzigou qui en assuré la charge. Mais celui-ci a, semble-t-il, été jugé trop inexpérimenté pour un cas aussi épineux.
De fait, la stratégie de défense de Me Anges Kevin Nzigou, plus connu au Gabon pour son goût des médias que pour ses talents d’avocat, soulève de plus en plus de questions dans l’entourage de l’ex-directeur de cabinet du Président de la République, qui la juge au mieux inefficace, au pire contreproductive.
Des doutes qui ont semble-t-il incité Brice Laccruche Alihanga à assurer ses arrières en sollicitant le renfort de Me Jean-Paul Moubembé.