La radio française, très diffusée dans le pays, est pointée du doigt par plusieurs internautes, pour sa couverture jugée partiale du projet de loi constitutionnelle, adopté vendredi en conseil des ministres au Gabon.
En effet, pour soutenir leurs récriminations, les internautes Gabonais s’appuient notamment sur le fait que dans un reportage diffusé ces dernières heures par RFI et mis en ligne sur son site internet sous le titre : « Au Gabon, le projet de révision de la Constitution suscite des réactions », sur les trois personnalités invitées à commenter le projet, deux sont de l’opposition (Guy Nzouba-Ndama et Maxime Zima Ebeyard), un seul représente la majorité (Michel Phillipe Nze).
Et, comme si le déséquilibre des bords politique n’était pas déjà suffisant en terme d’invités, le dernier mot des échanges est revenu à l’opposition et non à la majorité, pourtant mise en cause dans l’article.
Rappelons que ce n’est pas la première fois que RFI est mise en cause pour sa couverture « partiale » de l’actualité au Gabon. Il y a un an et demi son correspondant avait même vu sa carte de presse suspendue pour diffusion de fake news à l’encontre du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.